Plus haut, monte plus haut ! Tes pas vont te conduire
Vers les confins du désir mort,
Où se perdent jusqu’aux empreintes des sourires,
S’efface le brûlant des pleurs.
Le ciel pose sur tout son calme virginal
Au sommet du mont solitaire :
Il t’arrache aux obscurs sortilèges du val,
Et même les ombres se terrent.
Ana Conta-Kernbach (1866-1921)