Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Toi tu frémis un peu, voudrais te ressaisir
Mais tes regards se noient
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Soudain je plonge au vif en quête de plaisir
Et de turpide joie
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Je te veux chienne aux pieds du luxurieux vizir
Que tu crains et vouvoies
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Te voilà à genoux, avide à recueillir
Les régals qui t’échoient
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Ta candeur est d’une oie empressée à servir
Et je gave mon oie
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Il faut tout avaler, même si mes désirs
Suivent d’abjectes voies
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Ta bouche pleine exhale un langoureux soupir
Et ta langue rougeoie
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Obscène résidu, trois gouttes d’élixir
Dans ta gorge se voient
Je me prélasse au bord de tes lèvres de soie
Ce fourreau qui a su tendrement me durcir
A présent me nettoie