Je vois un truc qui se balance
Quand il passe à poil près de moi
Son jésus bouffi d’indécence
S’agite et prend un air sournois
Il me poursuit il est immense
J’oublie et le jour et le mois
Mon souffle court dans le silence
Je me change en laie aux abois
Lors se déchaîne la violence
Dans les ravines du sous-bois
J’aime le mordant de la lance
Puis je me rends le cœur pantois
A l’odieux truc qui se balance
Et qui est un morceau de toi