Ton cul tes seins ta peau ta bouche !
Sol gros de toutes les moissons
Terrain de jeux, herbe à frissons
Pays des bêtes peu farouches
Tes océans de chair : séisme !
Quand je redouble mes assauts
Et brûle et lance mes vaisseaux
Vers tes détroits, tes caps, tes isthmes
Ta moiteur tes cheveux tes cuisses !
Et tes soupirs toujours plus courts
Tes vibrants appels au secours
Quand vient le moment que tu jouisses
Ton cul tes seins ta peau ta bouche !
Pays sans fin de nos gaîtés
O archipel, immensité !
Lit où mes rivières se couchent