Donne-moi non ta bouche à fard
Mais tes yeux, sombre labyrinthe
Où la luxure laisse voir
Des rêves fous et hors d’atteinte.
Ces yeux profonds comme océan,
Que sur leur chaos je me penche
Que je redevienne insouciant,
Ma mémoire une page blanche !
Mais quand j’explore du regard
Leurs abysses, je m’épouvante ;
Dieu ! combien d’âmes dans le noir
J’aperçois, à jamais errantes !
Cincinat Pavelescu (1872-1934)