Ils fuient dans le dédale obscur de la cité,
Au beffroi la minuit bat son pouls sur les nerfs ;
Voici l’heure où la pensée devient un mets amer –
Silence… voici l’heure de la lâcheté…
Tu es seule, perdue, et tout est vacuité,
O, mon âme, au milieu de ce monde fuyard ;
Voici l’heure où le saint n’a plus beaucoup d’espoir –
Ecoute… voici l’heure de la lâcheté…
George Bacovia (1881-1957)